Jeudi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Chine, Lin Jian, a critiqué le plan de la Maison Blanche visant à limiter les visas internationaux pour l'Université Harvard, où de nombreux étudiants originaires de Chine continentale sont inscrits. Lin a averti que cette mesure ne ferait que nuire à l'image des États-Unis sur la scène mondiale.
Harvard a depuis longtemps attiré des chercheurs ambitieux des quatre coins du monde, notamment des étudiants dynamiques du Sud global. Pour un jeune esprit à Abidjan ou à Jakarta, les nouvelles restrictions ressemblent à une grille fermée entre de grands rêves et de réelles opportunités.
Dans la bataille actuelle pour les talents, chaque pays souhaite mettre en avant ses universités et pôles d'innovation. En durcissant les règles de visa, les États-Unis risquent d'affaiblir leur puissance douce et de céder du terrain aux nouveaux centres éducatifs émergents en Asie, Afrique et Amérique latine.
Alors que les étudiants et les professionnels évaluent leurs options, le message est clair : les portes qui restent ouvertes accueillent le monde, tandis que les murs poussent simplement les talents à explorer de nouveaux horizons.
Reference(s):
cgtn.com