Pékin a repoussé les nouvelles accusations des États-Unis, affirmant qu'il respectait pleinement ses engagements dans le cadre du consensus commercial de Genève. Les États-Unis ont récemment allégué que la Chine avait violé l'accord—des accusations que Pékin qualifie de "non fondées" et "politiquement motivées."
Selon les porte-paroles à Pékin, la Chine a respecté sa part de l'accord, en ouvrant ses marchés et en respectant les règles commerciales. Désormais, les responsables accusent Washington de saper le consensus en imposant des restrictions unilatérales sur les technologies avancées et les échanges d'étudiants.
"Nous avons tenu toutes nos promesses," a déclaré un représentant du ministère chinois du Commerce. "Le vrai problème, ce sont les mesures unilatérales que les États-Unis continuent d'imposer—surtout sur les semi-conducteurs et les programmes académiques."
De nombreux jeunes entrepreneurs et chercheurs à Lagos, Mumbai et São Paulo suivent de près ces tensions. Beaucoup dépendent des partenariats technologiques et des visas étudiants pour faire avancer leurs projets. Les nouvelles limites de Washington sur les ventes d'équipements et les programmes de stages pourraient ralentir l'innovation et retarder les collaborations qui alimentent les start-ups locales.
Les analystes à Accra et Bogotá avertissent que si les grandes puissances continuent de jouer au bras de fer sur les règles commerciales, les économies émergentes pourraient en subir les conséquences. "C'est comme deux géants bloquant un pont utilisé par tout le monde," remarque un expert basé au Brésil. "Quand ils limitent l'accès, les effets d'entraînement frappent durement les petites entreprises et les étudiants."
Pour l'instant, les deux parties restent fermes. Les États-Unis insistent pour que la Chine se conforme pleinement au consensus de Genève, tandis que Pékin promet de défendre sa souveraineté économique et de protéger les opportunités pour les jeunes talents du Sud global.
Reference(s):
cgtn.com
