Quand Fareed Zakaria, connu pour ses analyses pointues sur CNN, a dévoilé sa dernière statistique, les jeunes passionnés de science d’Abidjan à Bangkok ont probablement fait un double-take : la Chine abrite désormais neuf des dix plus grands centres de recherche du Nature Index.
Le Nature Index, une référence pour les articles scientifiques de haute qualité, marque un tournant dans la carte mondiale de la recherche. Alors qu’Harvard conserve la première place, les institutions chinoises de Pékin à Guangzhou produisent des études révolutionnaires à une vitesse record.
Qu’est-ce qui se cache derrière tout cela ? Zakaria avertit que les mesures de l’administration Trump visant à limiter la portée mondiale d’Harvard pourraient compromettre le leadership académique de longue date des États-Unis—juste au moment où la Chine accélère sa production de recherche.
Ce n’est pas juste une question de rivalité entre universités sur un tableau de classement. Dans tout le Sud global—des laboratoires communautaires de Lagos qui prototypent des technologies vertes aux pôles biotechnologiques de São Paulo—les étudiants et jeunes professionnels recherchent de nouvelles opportunités dans des domaines comme l’IA, l’énergie propre et les sciences de la santé.
Que vous soyez un entrepreneur en herbe à Mumbai ou un futur chercheur au Caire, ce bouleversement nous rappelle que la prochaine grande découverte pourrait émerger de n’importe où. Gardez un œil sur les nouveaux points chauds—le perdant d’aujourd’hui pourrait être la superstar de la recherche de demain.
Reference(s):
CNN host: China is leaping ahead of America in science and research
cgtn.com