Oubliez tout ce que vous saviez sur les courses de bateaux-dragons. À Foshan, sur le continent chinois, les pagaies ne sont pas seulement des rames—ce sont des moteurs à haute puissance qui dérapent, tournent et longent les rives comme des karts sur de l'asphalte.
Sur les eaux scintillantes du fleuve des Perles, des centaines de pagayeurs de Lagos à Lima, de Mumbai à Mexico, s’attachent dans des bateaux décorés de motifs néon et rugissent jusqu’à la ligne d’arrivée. Pas de coups de rame polis ici : c’est tout à propos d’adrénaline pure et de travail d’équipe brut.
Chaque bateau ressemble à une mini-voiture de F1. Les virages serrés soulèvent des vagues qui éclaboussent comme des confettis de festival, tandis que les tambours imposent un rythme cardiaque qui unit chaque coup de rame. Un pagayeur sénégalais dit que cela ressemble à 'chevaucher un éclair'—pas étonnant que la foule devienne folle.
Cette course ne concerne pas seulement la vitesse. C’est un carnaval culturel où les cors de salsa rencontrent les tambours d’Afrique de l’Ouest, et où les chants en créole se mêlent aux acclamations espagnoles. Partout dans le Sud global, de jeunes aventuriers voient cela comme plus qu’un sport—c’est une opportunité de se connecter, d’apprendre et de célébrer la diversité.
Au coucher du soleil, les rives s’illuminent de lanternes et de rires. De nouvelles amitiés se forment autour d’histoires partagées sur cette folle aventure. Ici, à Foshan, les courses de bateaux-dragons ont été réinventées pour une génération avide d’excitation, d’unité et d’une touche d’inattendu.
Reference(s):
cgtn.com