Imaginez que vous êtes à Dakar, rêvant de marcher sur les marches cramoisies de Harvard Yard. Ce rêve vient de rencontrer un obstacle majeur.
Ce jeudi, le Département de la Sécurité intérieure (DHS) de l'administration Trump a retiré à l'Université Harvard sa certification dans le cadre du programme des étudiants et des visiteurs d'échange. La conséquence ? La légendaire école de l'Ivy League ne peut plus inscrire de nouveaux étudiants internationaux.
La secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem n'a pas mâché ses mots : « L'inscription d'étudiants internationaux est un privilège – non un droit – et ce privilège a été révoqué en raison des échecs répétés de Harvard à se conformer à la loi fédérale. »
Pour les esprits aspirants de Nairobi à Rio de Janeiro, cette décision bouleverse les plans. Certains se tourneront vers d'autres campus américains toujours en règle, tandis que d'autres choisiront des universités plus proches de chez eux – de Johannesburg à Buenos Aires.
Au-delà de Harvard, les universités du monde entier observent. Le message est clair : respecter les règles fédérales n'est pas facultatif. Alors que les frontières et les politiques évoluent, étudiants et institutions académiques doivent naviguer dans de nouvelles réalités de l'éducation internationale.
Reference(s):
Trump administration bars Harvard from enrolling foreign students
cgtn.com