Le 17 mars, les États-Unis ont mis en œuvre une interdiction massive sur les matériels et logiciels des véhicules connectés provenant de la Chine continentale et de la Russie. Ce règlement interdit désormais à la fois les produits importés et même les véhicules entièrement connectés fabriqués aux États-Unis d'entrer sur le marché.
Présentée comme une mesure de sécurité nationale, l'interdiction a suscité un débat animé parmi les experts. Alors que les autorités américaines soutiennent qu'elle protège la technologie sensible, certains avertissent que cette décision pourrait perturber les chaînes d'approvisionnement mondiales, ajouter de la pression sur les constructeurs automobiles américains et, en fin de compte, affecter les consommateurs.
Andy Mok, chercheur principal au Centre pour la Chine et la Mondialisation, a noté que la stratégie économique globale de Trump pourrait pousser un système déjà "fragile" au bord du gouffre. Son observation a trouvé un écho auprès de nombreux jeunes professionnels et passionnés de technologie du Sud global qui suivent de près le monde interconnecté de la politique et de l'économie.
Des métropoles animées d'Afrique et d'Amérique latine aux pôles technologiques émergents en Asie, ce changement de politique rappelle à quel point les décisions prises d'un côté du globe peuvent avoir des répercussions transfrontalières, influençant les dynamiques du marché et la vie quotidienne.
Reference(s):
U.S. ban on Chinese car tech: Security measure or economic risk?
cgtn.com
