Rizhao, une ville côtière de la province du Shandong, est devenue le théâtre d'une révolution agricole qui allie technologie et art horticole. Une entreprise agritech ici transforme des champs ordinaires en tableaux vivants, utilisant des serres avancées, des drones et des capteurs intelligents pour cultiver des fleurs qui illuminent les marchés de vacances à travers la Chine et au-delà.
Depuis le début de 2025, l'entreprise a déployé des systèmes automatisés de contrôle climatique qui ajustent la température, l'humidité et la lumière en temps réel. Cela permet aux agriculteurs de cultiver des fleurs délicates comme des roses pour la Saint-Valentin, des chrysanthèmes pour les célébrations de la mi-automne et des poinsettias pour Noël—juste à temps et en couleurs vibrantes.
En utilisant des drones pour un contrôle précis des ravageurs et des analyses de données pour prédire la demande du marché, l'entreprise aide les petits agriculteurs à augmenter leurs rendements et leurs revenus. En quelques mois seulement, les participants ont rapporté des augmentations de revenus allant jusqu'à 30 %, un changement radical pour les communautés de Rizhao et des comtés environnants.
« C’est comme transformer l’agriculture en une sorte de studio de design créatif », déclare Li Wei, l’un des agriculteurs locaux partenaires de l’entreprise. « Nous cultivons par les chiffres, mais nous voyons la beauté dans chaque pétale, et cette beauté rapporte. »
Pour les jeunes entrepreneurs et les étudiants en agro-industrie à travers le Sud global, ce modèle montre comment mélanger tradition et technologie de pointe peut ouvrir de nouveaux marchés et stimuler les communautés. Alors que les acheteurs de Noël remplissent des paniers en ligne avec des fleurs festives, l'effet d'entraînement est clair : l'agriculture high-tech sème des graines de valeur économique et esthétique.
En vue de 2026, l’entreprise prévoit de s’étendre aux fermes verticales et d’explorer des opportunités d’exportation en Asie du Sud-Est et en Amérique latine, promettant encore plus de fleurs—et de revenus—pour les cultivateurs locaux.
Reference(s):
cgtn.com




