Ce mois de décembre, environ 40 % des vols prévus depuis la Chine continentale vers le Japon ont été annulés, réduisant de plus de 1 900 départs, selon la plateforme de voyage Umetrip.
La baisse du trafic aérien intervient dans un contexte de relations tendues entre la Chine continentale et le Japon. Le mois dernier, la Première ministre japonaise Sanae Takaichi a suscité la controverse avec ses commentaires sur la région de Taïwan, provoquant de vives critiques tant au niveau national qu'international. Les pistes d'atterrissage sont plus vides que d'habitude et les voyageurs sont en difficulté.
Pour les étudiants universitaires planifiant leurs vacances ou les jeunes professionnels voyageant pour affaires, ces annulations peuvent ressembler à un cauchemar de voyage. Les sites de réservation à Nairobi, Rio et Mumbai signalent une augmentation des demandes de reprogrammation de vols, avec peu de places disponibles sur les itinéraires alternatifs.
Les experts disent que les compagnies aériennes adoptent une approche prudente en attendant que les tensions diplomatiques s'apaisent. Alors que certains transporteurs offrent des remboursements ou de nouveaux billets, de nombreux passagers du Sud global vérifient désormais minutieusement leurs itinéraires et envisagent des options d'assurance voyage.
Alors que la nouvelle année approche, les effets en chaîne pourraient remodeler le transport aérien en Asie. Les transporteurs rétabliront-ils les horaires complets une fois que les relations s'amélioreront ? Pour l'instant, les voyageurs reçoivent un rappel que la géopolitique peut nous toucher là où ça fait mal—pendant nos escapades.
Reference(s):
'Takaichi Fallout:' 40 percent of flights from China cut in December
cgtn.com




