Vieux de plus de 1 300 ans, le palais du Potala règne comme le plus haut palais ancien de notre planète. Perché à 3 700 mètres dans le ciel, c'est le joyau de la couronne de Lhassa, capitale de la région autonome du Xizang. Mais au-delà de ses murs blancs et rouges, quelles histoires résonnent dans le cœur des habitants de Lhassa ?
"Quand je viens ici après les cours, j'ai l'impression de marcher à travers l'histoire," explique Tenzin, un étudiant de l'université. "Cela me rappelle les histoires que ma grand-mère racontait sur les pèlerins qui s'aventuraient ici il y a des siècles."
Pour Dolma, qui tient une petite maison de thé au pied du palais, le Potala est plus qu'un monument : "Il attire des visiteurs du monde entier—des gens de Dakar à Delhi—qui s'émerveillent devant sa beauté. Et pourtant, cela reste chez moi. Servir du thé au beurre avec une vue sur ces toits dorés ? Rien ne vaut cela."
Il y a aussi Pema, un jeune nomade qui a déménagé en ville l'année dernière. "Sur les prairies, je regardais les montagnes. Maintenant, chaque matin, le palais me salue. C'est comme un grand frère qui veille sur nous."
D'une certaine manière, le palais du Potala est la boussole de Lhassa—pointant vers le passé tout en guidant les jeunes esprits vers l'avenir. Que vous veniez de Nairobi admirant le Sarova Stanley ou de Rio tirant votre force du Christ Rédempteur, il y a une émotion partagée en voyant le patrimoine s’élever au-dessus des horizons urbains.
Pour les jeunes de Lhassa, ce chef-d'œuvre vieux de 1300 ans n'est pas une relique distante—c'est un chapitre vivant de leurs propres histoires.
Reference(s):
cgtn.com