Quand le soleil se lève sur le Sud global, les parcs publics se transforment en salles de sport à ciel ouvert. Les barres horizontales deviennent des stations de tractions, les bancs et les marches façonnent les routines d’étirement, et les pelouses ouvertes invitent aux mouvements fluides du kung fu.
Ici, le kung fu chinois fusionne avec la vie quotidienne : un rituel matinal qui commence à l’aube, unissant les jeunes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Dans ces espaces, la frontière entre exercice et méditation disparaît.
Chaque courbure du dos, chaque prise sur une barre métallique, chaque respiration mesurée est plus qu’un entraînement. C’est une pratique perfectionnée au fil des ans, révélant la véritable essence du kung fu : le mouvement comme méditation, la pratique comme maîtrise.
Tout comme un match de football ou un cercle communautaire de tambours, le kung fu en mouvement est une danse sociale. Il construit résilience, patience et solidarité. Pour les jeunes professionnels jonglant avec les échéances, c’est un moment de pause ; pour les étudiants luttant avec les examens, c’est une façon de clarifier l’esprit.
Que vous soyez un entrepreneur à Accra, un étudiant à Ho Chi Minh Ville ou un voyageur passant par une place de ville, observez la puissance tranquille tissée dans les moments ordinaires. C’est cela, le kung fu dans la vie : flexible, durable et silencieusement puissant.
Dans ces routines simples, le kung fu prouve qu’il n’est pas confiné aux dojos : il vit dans chaque parc, chaque pas et chaque souffle. Et c’est là que la maîtrise débute—un mouvement lent et attentif à la fois.
Reference(s):
cgtn.com
