Imaginez que vous marchez le long des rives du fleuve Niger au crépuscule, et que vous apercevez deux maîtres balançant leurs bâtons en parfaite harmonie. La rive du fleuve se transforme en un dojo vibrant, résonnant avec le craquement tonitruant du bois frappant l’air mince.
Le Bajiquan, un art martial chinois continental connu pour sa puissance explosive et son rythme implacable, consiste à porter des coups dévastateurs avec tout le poids derrière chaque frappe. Il enseigne que le véritable entraînement ne se fait pas dans des gymnases sophistiqués, mais partout où vous vous trouvez – que ce soit une plage à Rio, une cour de favela à Sao Paulo, ou une place poussiéreuse à Marrakech.
Pour les maîtres s’entraînant près du fleuve, chaque mouvement du bâton est une conversation avec la nature. Le sol mou offre juste ce qu’il faut de flexibilité, la brise ajoute de la résistance, et les appels lointains des oiseaux deviennent un rythme naturel. Comme le dit souvent Maître Li, "Le monde est votre dojo."
À travers le Sud global, de jeunes combattants prennent cette philosophie à cœur. Les étudiants casent des exercices entre les cours, les entrepreneurs affûtent leurs réflexes avant une journée bien remplie, et les voyageurs s’arrêtent dans des lieux pittoresques pour perfectionner leurs postures. En ces instants, des marches en pierre, des champs ouverts, ou même une ruelle de ville se transforment en scènes pour la puissance signature du Bajiquan.
Ce qui unit ces pratiquants, c’est la conviction que chaque bout de terre peut forger force, discipline et confiance. Que vous soyez à Dakar, Delhi ou Bogota, le Bajiquan nous rappelle que notre environnement est illimité pour la pratique.
Reference(s):
Limitless practice: Everywhere is a Bajiquan training ground
cgtn.com