OpenAI a tiré la sonnette d'alarme : les futurs modèles d'IA pourraient devenir une menace de cybersécurité "élevée" à mesure qu'ils deviennent plus intelligents. L'entreprise avertit que ces systèmes pourraient un jour concevoir des exploits de type zero-day capables de contourner même les défenses numériques les plus solides, ou aider à coordonner des hacks complexes ayant des conséquences dans le monde réel.
Pour anticiper ces dangers potentiels, OpenAI affirme qu'elle renforce ses modèles pour les travaux défensifs, comme l'audit de code, la détection de vulnérabilités et l'accélération des correctifs. C'est un peu comme entraîner un agent de sécurité à penser comme un cambrioleur afin qu'il puisse verrouiller toutes les portes possibles.
Sur le plan technologique, OpenAI prévoit de déployer des contrôles d'accès stricts, de renforcer son infrastructure et de surveiller les flux de données pour détecter rapidement tout mouvement suspect. Pensez à cela comme l'ajout de couches de fortifications autour d'une ville numérique : murs, points de contrôle et tours de guet.
Bientôt, des équipes de cyberdéfense qualifiées et des chercheurs auront un accès graduel à des outils d'IA améliorés, leur permettant d'expérimenter et de renforcer leurs propres systèmes. Et pour guider ces efforts, OpenAI met en place un nouveau groupe consultatif appelé le Conseil des Risques de Pointe, réunissant des experts chevronnés en cybersécurité du monde entier.
Lors de son lancement, le conseil se concentrera sur la cybersécurité, mais il s'étendra à d'autres risques de pointe à l'avenir. Pour les innovateurs et défenseurs à travers le Sud global—des hubs de startups de Nairobi aux champs de bataille numériques de Rio—cette initiative pourrait transformer la manière dont nous protégeons nos mondes en ligne.
Reference(s):
cgtn.com
