L'ESA étudiera l'impact de la fusion des satellites européens

L’ESA étudiera l’impact de la fusion des satellites européens

Imaginez trois joueurs étoiles de Dakar, Bogotá et Mumbai s'unissant sur le même terrain de football—c'est l'ambiance derrière le récent projet de fusion des satellites européens. Airbus, Thales et Leonardo cherchent à unir leurs forces, et l'ESA intervient pour s'assurer que les règles restent équitables.

Lors d'une conférence de presse, le Directeur Général de l'Agence Spatiale Européenne, Josef Aschbacher, a déclaré qu'il soutenait une industrie forte et compétitive—et que les fusions font partie du jeu. Cependant, l'ESA évaluera l'impact de cet accord lors de l'établissement des futures politiques de passation de marchés.

« C'est bien parce que cela pourrait renforcer l'industrie et donc la rendre plus compétitive sur le marché mondial », a-t-il noté. Cela dit, il a insisté sur le fait que l'agence suivra attentivement l'évolution de ce paysage concurrentiel.

Aujourd'hui, Airbus et des entreprises liées à Thales et Leonardo rivalisent avec l'allemand OHB, l'espagnol Indra et des startups dynamiques comme le finlandais ICEYE. Si la fusion est conclue, les trois grands contrôlera la majorité du marché des satellites en Europe.

Le trio affirme que cette union renforcera l'autonomie stratégique de l'Europe dans l'espace—un secteur qui soutient les télécommunications, la navigation mondiale, l'observation de la Terre, la recherche scientifique, l'exploration et la sécurité nationale.

Bien que la Commission européenne évaluera l'accord sous l'angle de la concurrence, le rôle de l'ESA est d'équilibrer la force de l'industrie avec les intérêts des contribuables via des compétitions ouvertes. Aschbacher a été clair : l'ESA travaillera pour garder le secteur spatial européen compétitif, solide et prêt pour l'avenir.

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