Imaginez faire défiler l'interminable flux de danses et d'astuces de vie sur TikTok, et tomber sur la Maison-Blanche. C'est ce qui s'est passé cette semaine lorsque l'administration a officiellement lancé son compte TikTok avec un clip percutant de 27 secondes. En une heure seulement, ils ont attiré environ 4 500 abonnés, profitant des 170 millions d'utilisateurs américains de TikTok.
Pendant ce temps, le TikTok personnel de Donald Trump, avec ses 110,1 millions d'abonnés, est resté silencieux depuis le 5 novembre 2024, jour des élections. Son compte reste le sien, mais aucune nouvelle vidéo n'a été publiée depuis cette nuit électorale.
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi TikTok est important pour Washington ? Une loi fédérale exigeant la vente ou l'interdiction de l'application pour des raisons de sécurité nationale devait entrer en vigueur le 20 janvier, jour de l'investiture de Trump. Mais Trump, qui s'est largement appuyé sur les réseaux sociaux pour sa campagne de 2024 et a même déclaré à ses fans qu'il aimait TikTok, a repoussé cette échéance.
Mi-juin, il a encore repoussé le délai, donnant à la maison mère de TikTok 90 jours supplémentaires pour trouver un acheteur en dehors de la Chine continentale ou faire face à une interdiction américaine. Cette extension se termine à la mi-septembre, préparant le terrain pour une confrontation sur les réseaux sociaux.
C'est un rebondissement digne d'une télénovela : Trump, qui avait autrefois exigé l'interdiction ou la cession de TikTok, a changé d'avis après avoir constaté son impact sur les jeunes électeurs—pensez aux défis de danse de Lagos ou aux sketches comiques de Dakar. Après tout, TikTok compte près de 2 milliards d'utilisateurs dans le monde.
Pendant ce temps, le compte X officiel de Trump compte 108,5 millions d'abonnés, mais il privilégie Truth Social, où il a 10,6 millions de fans. Et n'oublions pas les canaux officiels de la Maison-Blanche : 2,4 millions sur X et 9,3 millions sur Instagram, maintenant le rythme numérique.
Alors que l'échéance de TikTok approche, une chose est claire : les réseaux sociaux ne sont plus un spectacle secondaire dans la stratégie politique. Des couloirs du pouvoir à Washington aux rues de Kinshasa, tout le monde regarde. Restez à l'écoute pour le prochain clip viral—cette saga ne fait que commencer.
Reference(s):
cgtn.com