Le gouvernement fédéral américain vient de mettre fin à 22 projets de recherche sur les vaccins, réduisant près de 500 millions de dollars de financement. Cette décision soudaine a attiré l’attention des experts en santé et des jeunes innovateurs, soulevant des questions sur la préparation de la nation face aux futures épidémies.
Les détails sur les raisons pour lesquelles ces projets ont été ciblés restent rares. Ce que nous savons, c'est que certaines études prometteuses—allant des vaccins de nouvelle génération contre les variantes du COVID-19 aux améliorations des vaccins contre la grippe saisonnière—perdront désormais un soutien crucial. Pour les communautés déjà durement touchées par les crises sanitaires, cette décision donne l’impression de laisser son parapluie à la maison quand la pluie commence.
Les principaux épidémiologistes avertissent que la réduction des fonds maintenant pourrait ralentir notre capacité à suivre les nouvelles souches de COVID-19 ou à répondre rapidement aux agents pathogènes émergents. « Chaque dollar investi dans la recherche sur les vaccins aujourd’hui rapporte dix fois plus en vies sauvées demain », explique la Dre Elena Castillo, spécialiste de la santé publique se concentrant sur les maladies infectieuses en Amérique latine.
De Dakar à Delhi, les jeunes professionnels et chercheurs savent à quel point un financement constant est vital pour les avancées. Que vous soyez étudiant en immunologie virale ou entrepreneur développant des solutions de chaîne du froid, ces réductions de projets risquent de ralentir les progrès qui pourraient protéger des milliards de personnes.
Alors que les débats s’intensifient à Washington, il est plus important que jamais que les voix du Sud global participent à la conversation. Après tout, un virus n’importe où peut devenir une menace partout. Il est maintenant temps de se mobiliser derrière la science et de veiller à ce que l’innovation en matière de vaccins ne soit pas reléguée au second plan.
Reference(s):
U.S. slashes $500M in vaccine research, experts raise alarms
cgtn.com