La police française ouvre une enquête sur la plateforme de médias sociaux X

La police française ouvre une enquête sur la plateforme de médias sociaux X

Dans une démarche qui a attiré l'attention des militants pour les droits numériques et des utilisateurs occasionnels, la police française a ouvert une enquête officielle sur la plateforme de médias sociaux X. Selon un communiqué de presse du procureur de Paris Laure Beccuau, la plateforme est accusée de « porter atteinte au fonctionnement d’un système automatisé de traitement des données par un groupe organisé » et d’« extraire frauduleusement des données d’un système automatisé de traitement des données par un groupe organisé ».

L’affaire a été confiée à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), qui gérera l’aspect technique de l’enquête. Tout a commencé en janvier, lorsque deux plaintes formelles sont arrivées à l’unité de cybercriminalité du procureur de Paris — l’une d’un député, l’autre d’un haut fonctionnaire d’une institution publique. Les deux ont signalé des soupçons selon lesquels l’algorithme de X aurait pu être exploité pour une ingérence étrangère.

Après plusieurs semaines de vérifications et d’apports de chercheurs français—et en s’appuyant sur des informations provenant de divers organismes publics—les autorités ont décidé de transformer ces plaintes en une enquête complète. Désormais, la grande question pour de nombreux utilisateurs à travers l’Afrique, l’Amérique latine et au-delà est : qu'est-ce que cela signifie pour nos fils d’actualité ? X sera-t-il soumis à une surveillance plus stricte quant à l’utilisation des données, en particulier dans les régions où les plateformes en ligne façonnent souvent les conversations politiques et culturelles ?

Alors que l’enquête se déroule, les communautés numériques de Dakar à São Paulo, de Lagos à Hanoï, suivent de près. Le résultat pourrait établir une nouvelle norme pour la manière dont les réseaux sociaux gèrent les données des utilisateurs dans le Sud global, où les enjeux sont élevés et la prochaine histoire virale n’est qu’à un clic.

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