Lorsque la NASA fait face à des coupes budgétaires importantes sous la présidence de Donald Trump, les espoirs spatiaux de l'Europe pourraient vaciller—à moins que l'Agence spatiale européenne (ESA) ne trouve de nouveaux partenaires. C'est le message du directeur de l'ESA, Josef Aschbacher, qui a déclaré aux journalistes cette semaine que l'agence devait renforcer \"sa résilience et son autonomie, pour son propre bien.\"
Pour maintenir ses fusées et ses rovers sur la bonne voie, l'ESA envisage désormais des amis au-delà de son allié traditionnel à Washington. Après une réunion de son conseil d'administration, l'agence a désigné le Canada, l'Inde et le Japon comme principaux candidats pour des liens renforcés.
Un ensemble de coupes budgétaires américaines, en attente d'approbation par les législateurs américains, pourrait ralentir certains des plus grands projets de l'ESA. Ceux-ci incluent la capsule lunaire Orion, la station spatiale Gateway orbitant autour de la lune et la mission visant à ramener des échantillons de roche martienne en toute sécurité sur Terre.
La forme finale des coupes de la NASA est encore en cours d'examen, mais les États membres de l'ESA ont déjà commencé à élaborer des plans de secours. Cela témoigne de la détermination de l'Europe à rester en orbite—peu importe à quel point les courants politiques à Washington deviennent agités.
Pensez-y comme une diversification de votre réseau—vous ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. En passant le relais d'Ottawa à New Delhi, puis à Tokyo, l'ESA espère maintenir ses missions en plein essor même lorsqu'une voie rencontre des turbulences.
Reference(s):
cgtn.com