Dans un retournement de situation dramatique pour l'industrie automobile, le constructeur allemand de voitures de luxe Audi a suspendu les livraisons aux États-Unis pour les véhicules importés après le 2 avril. Cette décision fait suite à une taxe de 25 % imposée par les autorités américaines, bouleversant ainsi les dynamiques du marché.
Audi a décidé de retenir toutes les voitures concernées arrivant dans les ports américains, tandis qu'environ 37 000 véhicules déjà en stock restent intacts, couvrant environ deux mois de demande aux États-Unis. Un porte-parole de l'entreprise a confirmé que les expéditions sont gelées jusqu'à nouvel ordre, et la maison mère Volkswagen AG prévoit d’intégrer les frais d'importation dans les prix affichés.
L'effet domino est évident alors que d'autres constructeurs automobiles ajustent leurs stratégies. Le fabricant britannique Jaguar Land Rover a arrêté ses expéditions aux États-Unis en avril, et Stellantis, connu pour ses modèles Chrysler et Jeep, a temporairement interrompu la production dans ses usines au Canada et au Mexique—une décision qui entraînera le licenciement de 900 employés aux États-Unis.
Même la marque de luxe Ferrari ressent la pression, augmentant de 10 % les prix de certains modèles après le 1er avril. Pour de nombreux acheteurs, cela se traduit par un supplément pouvant atteindre 50 000 $ sur une Ferrari typique.
Cette scène en développement est un rappel de la rapidité avec laquelle les changements de politique peuvent affecter les marchés mondiaux. Pour les jeunes professionnels, les étudiants et les passionnés à travers le Sud global, ces évolutions mettent en lumière l'importance de suivre de près les paysages économiques et commerciaux en mutation.
Reference(s):
Audi halts U.S. deliveries of newly imported cars amid Trump's tariffs
cgtn.com
