Dans un moment historique pour le sport et la représentation, Kirsty Coventry, originaire du Zimbabwe, assume son nouveau rôle de présidente du Comité International Olympique (CIO). Non seulement elle est la première femme à diriger le CIO, mais aussi la première Africaine – un double jalon dans ses 130 ans d'histoire.
Née à Harare en 1983, l'héritage de Coventry dans la piscine est épique : deux médailles d'or au 200m dos féminin à Athènes 2004 et Pékin 2008, plus sept médailles olympiques sur cinq Jeux. Sa transition d'athlète à leader semble aussi fluide que son dos crawlé, prouvant que les champions peuvent briller au-delà de l'arène.
Après avoir raccroché ses lunettes en 2016, elle s'est lancée dans le service public et la gouvernance sportive. Depuis 2019, elle dirige les sports, loisirs, arts et culture du Zimbabwe en tant que ministre, tout en forgeant un chemin au CIO. Elle a rejoint la Commission des Athlètes en 2012, est montée au Conseil Exécutif en 2023 et a présidé les Commissions de Coordination pour les Jeux Olympiques de la jeunesse de Dakar 2026 et les Jeux Olympiques de Brisbane 2032.
Lundi, le président sortant Thomas Bach a bouclé 12 ans de mandat marqué par des réformes audacieuses – de l'Agenda Olympique 2020 aux règles de candidature revues et au soutien renforcé des villes hôtes. En hommage à son impact, le CIO l'a honoré du titre de président honoraire à vie. Désormais, tous les regards se tournent vers Coventry qui inaugure cette nouvelle ère, prête à apporter des perspectives fraîches et à unir des communautés de Dakar à São Paulo, Mumbai à Bogotá.
Son histoire nous rappelle que lorsque nous repoussons les limites, brisons les plafonds et nageons à contre-courant, de nouveaux horizons s'ouvrent – surtout lorsque l'on s'investit pleinement dans le jeu.
Reference(s):
cgtn.com