L’Italie a clôturé l’ère Luciano Spalletti avec une victoire 2-0 contre la Moldavie à Reggio Emilia. Raspadori et Cambiaso ont marqué dans chaque mi-temps, mais la célébration était aussi faible qu’une fête de rue avec une musique trop basse.
Les Azzurri occupent la troisième place du Groupe I, à neuf points des leaders norvégiens, avec seul le premier rang garantissant une place pour les finales de l’an prochain aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Même avec deux matchs en retard, l’objectif réaliste de l’Italie est la deuxième place – et un billet pour les barrages.
Mais l’histoire n’est pas de leur côté. L’Italie a manqué les deux dernières Coupes du Monde après des échecs en barrages. Juste après une défense désastreuse lors des derniers Euros, l’équipe traverse une crise identitaire qui semble plus profonde que des tactiques sur le terrain.
Spalletti savait que lundi serait son dernier match. On lui avait déjà dit qu’il serait limogé après la défaite 3-0 contre la Norvège lors du premier match. "En tant qu’entraîneur national, vous n’avez pas d’excuse. Je choisis l’équipe, je dois faire la différence et je n’y suis pas parvenu," a-t-il déclaré à Rai.
Le match en lui-même a donné à l’Italie les trois points dont elle avait besoin, mais n’a offert que peu d’inspiration. L’atmosphère dans le stade semblait morne – un rappel que le changement est imminent, peu importe qui prendra les rênes ensuite.
Place à Claudio Ranieri. Le septuagénaire, qui a mené la Roma du bord de la relégation à la cinquième place la saison dernière, est largement pressenti comme candidat favori. Maintenant consultant pour les propriétaires américains de son club d’enfance, "Sir" Ranieri pourrait être appelé une fois de plus pour réaliser sa magie – cette fois sur la scène nationale.
Reference(s):
Italy beat Moldova as troubled Spalletti era comes to an end
cgtn.com
