Samedi, l'Allianz Arena a vibré d'émotion alors que Thomas Müller, le cœur et l'âme du Bayern Munich pendant 25 ans, a joué son dernier match à domicile. Les fans ont chanté, agité des écharpes et déployé un immense tifo rouge et blanc—des images de Müller soulevant des trophées et les mots "Pendant 25 ans tout pour nos couleurs !" ondulant dans les tribunes.
Après que le Bayern ait scellé le titre de Bundesliga le week-end dernier, la vraie célébration était réservée à la 750e apparition de Müller pour le club. Lorsque le coup de sifflet final a retenti dans une victoire 2-0 contre le Borussia Mönchengladbach, le stade a explosé, non seulement pour la victoire, mais pour une carrière qui ressemble à une épopée moderne.
Müller, qui a rejoint les rangs des jeunes du Bayern à l'âge de 10 ans depuis le TSV Pähl, était visiblement ému. Il a levé le trophée de la ligue, bouquet en main, et s’est exclamé "Jouons !" avant de saluer la foule. L'ancien débutant en Bundesliga sous Jürgen Klinsmann en 2008 est depuis devenu un symbole de loyauté et de passion—plus de 500 matchs de championnat, 200 buts et autant de passes décisives, et un record de 13 titres de ligue.
Remplacé à la 84e minute, Müller a reçu une haie d'honneur de ses coéquipiers, envoyé des baisers et agité la main en quittant le terrain pour la dernière fois. "J'ai aimé être le gladiateur moderne," a-t-il dit aux supporters. "Mais je ne suis pas triste. J'attends avec impatience ce qui suit, même si ce n'est qu'à moitié aussi bon que cela."
Le club avait annoncé en avril que cette saison marquerait la fin du passage de Müller à Munich. Bien qu'il soit prêt à prolonger son contrat, la direction du Bayern a choisi de se concentrer sur la prochaine génération. Alors que Müller s'en va, il laisse derrière lui un héritage qui inspirera les jeunes rêveurs du Cap à Caracas et à Chennai—la preuve qu'avec de la détermination, on peut conquérir n'importe quel terrain.
Son parcours nous rappelle que les légendes ne naissent pas—elles se construisent à chaque match. Danke, Thomas Müller.
Reference(s):
cgtn.com