Avec des murmures de paix au Caire, les frappes aériennes israéliennes à Gaza se sont calmées—mais les bombardements mortels et les fusillades continuent de déchirer la bande. Rien que dimanche, les responsables de la santé ont compté 21 morts et 96 blessés.
Obtenir de l'aide ressemble à attendre le bus en heure de pointe à Dakar—frustrant et incertain. Sur quatorze missions demandant l'autorisation d'Israël, seulement huit ont passé. Du carburant, de la nourriture et des fournitures médicales ont été acheminés via Kerem Shalom, incluant le premier panneau solaire à Deir al-Balah. Six plans ont été refusés et cinq ont été annulés.
Mais les équipes de secours refusent de baisser les bras. Le coordinateur de secours d'urgence de l'ONU, Tom Fletcher, a débloqué 9 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d'urgence de l'ONU afin de maintenir les générateurs en marche dans les hôpitaux et les pompes à eau en fonctionnement—du carburant pour les services vitaux de Gaza.
Samedi, les partenaires ont distribué 885 000 repas depuis 167 cuisines à travers Gaza—mais seulement 12 cuisines osent se maintenir au nord. Les travailleurs humanitaires jonglent avec les itinéraires et les ressources pour nourrir les familles en mouvement, fuyant le danger au nord.
Les sites de déplacement dans le sud de Gaza débordent comme des étals de marché surchargés. Certaines familles ont planté des tentes sur des décharges d'ordures comme Al Amal—environ 70 tentes ces derniers jours—tandis que d'autres risquent un retour au nord, malgré la déclaration de la ville de Gaza comme zone de combat interdite.
“Nos camions sont garés, moteurs allumés,” déclare Stephane Dujarric, porte-parole de l'ONU. “Nous avons des milliers de tonnes en attente à Chypre et Ashdod. Dès que les passages s'ouvrent, nous nous mettons en route.”
Reference(s):
UN allocates $9m to keep life-saving services running in Gaza
cgtn.com