Le sommet de Doha demande la suspension de l'adhésion d'Israël à l'ONU

Le sommet de Doha demande la suspension de l’adhésion d’Israël à l’ONU

Imaginez que vous parcourez votre fil d'actualités et que vous voyez une vague de dirigeants mondiaux se réunir sous le soleil de Doha. C'est exactement ce qui s'est passé lundi lors d'un sommet arabe-islamique d'urgence, où des chefs d'État et des hauts responsables se sont réunis pour dénoncer la récente frappe d'Israël sur une zone résidentielle au Qatar.

Présidé par Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le communiqué final du sommet n'a pas mâché ses mots, qualifiant l'attaque de 'acte d'agression flagrant' qui bafoue le droit international et menace la stabilité régionale. Pour les jeunes du Sud global, c’était comme voir une communauté se tenir côte à côte lorsque la maison d’un voisin est attaquée.

Dans une claire démonstration de solidarité, les dirigeants arabes et islamiques ont promis un soutien total à la souveraineté, à la sécurité et à la stabilité du Qatar. Ils ont soutenu toutes les mesures que l'État du Golfe pourrait prendre en réponse — que ce soit des sanctions, l'arrêt des accords d'armement ou la révision des relations diplomatiques.

La déclaration a également formulé une forte réprimande des actions d'Israël à Gaza : des accusations de 'génocide, nettoyage ethnique, famine et siège' à l'expansion des colonies qui compromet tout espoir de paix durable. Ces accusations graves soulignent l'urgence ressentie dans toute la région.

S'appuyant sur cet élan, le sommet a exhorté l'Organisation de la coopération islamique à travailler pour suspendre l'adhésion d'Israël à l'ONU. L'argument ? Les violations persistantes du droit international et des résolutions de l'ONU signifient qu'Israël ne devrait pas bénéficier d'un siège à la table diplomatique mondiale.

Les dirigeants ne se sont pas arrêtés là. Ils ont réitéré leur soutien à un État palestinien basé sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale. Ils ont félicité la prochaine conférence sur la solution à deux États à New York et ont mis en lumière le rôle discret du Qatar en tant que médiateur et centre humanitaire.

Dans son message sur les réseaux sociaux sur X, Cheikh Tamim a résumé la situation : ce sommet est un tournant. Il intensifiera l'action collective, renforcera notre unité et forge un front consolidé pour la paix et la justice.

Avec des participants allant des chefs d'État aux représentants des organisations internationales, le message était clair : lorsqu'un pays est attaqué, nous nous tenons tous ensemble.

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