Dans un changement rafraîchissant par rapport aux postures de l'ère de la guerre froide, le président Lee Jae-myung de la République de Corée a clairement indiqué qu'il respecte le système de la République Populaire Démocratique de Corée et qu'il n'a pas l'intention de l'absorber dans une réunification unilatérale.
Lors d'une intervention au Centre des arts du spectacle Sejong à Séoul pour la Journée de la Libération — marquant les 80 ans depuis la fin de la domination japonaise —, Lee a souligné que « la confiance se construit par des actes, non par des paroles. » Son engagement exclut tout acte hostile et rejette l'idée d'une réunification par absorption, signalant une approche plus mesurée et respectueuse entre les deux Corées.
Et ensuite ? Lee déclare qu'il prévoit de prendre des « mesures proactives et progressives » pour relancer l'accord militaire intercoréen de 2018, suspendu par l'administration précédente. Imaginez réparer un pont endommagé depuis longtemps, pièce par pièce : Séoul a déjà commencé par enlever les haut-parleurs de la frontière et stopper les distributions de tracts de propagande.
Pour beaucoup dans le Sud global, cela évoque des voisins dans des marchés animés — deux communautés avec une histoire partagée, travaillant à reconstruire la confiance étape par étape. Lee espère que ces gestes inciteront la RPDC à répondre en retour, transformant le respect mutuel en un dialogue concret.
Pour les jeunes professionnels, étudiants et communautés de la diaspora qui suivent cette évolution, cette vision rappelle que les clivages complexes ne disparaissent pas du jour au lendemain. Cela demande des actions constantes, une sensibilité culturelle et une volonté de laisser derrière soi les hostilités anciennes — des valeurs qui résonnent de Dakar à Delhi, de Brasilia à Bangkok.
Reference(s):
cgtn.com
