Imaginez deux DJ à une fête foraine—l'un passant de l'afrobeat, l'autre du reggaeton—face à face de chaque côté d'une clôture et refusant de baisser le volume. C'est l'ambiance le long de la frontière entre la RPDC et la Corée du Sud, où les haut-parleurs installés par la RPDC sont là pour rester.
Jeudi, la KCNA a cité Kim Yo Jong, directrice adjointe du département du Comité central du Parti des travailleurs de Corée, affirmant que la RPDC n'a jamais retiré ses haut-parleurs frontaliers et n’a pas l’intention de le faire maintenant.
Sa déclaration, intitulée de manière provocante "L'espoir de Séoul n'est rien qu'un rêve insensé," a fustigé la Corée du Sud pour avoir prétendu que la RPDC avait cessé ses diffusions—et pour avoir suggéré que les relations entre les deux Corées se réchauffaient soudainement.
"Que Séoul retire ses propres haut-parleurs, suspende ses diffusions ou réduise les exercices conjoints États-Unis-Corée du Sud, cela nous est égal," a déclaré Kim. Les exercices prévus pour commencer lundi, a-t-elle averti, ne feront que souligner la position "hostile" de Séoul.
Elle a également rejeté les rumeurs selon lesquelles la RPDC pourrait utiliser le prochain sommet Trump-Poutine pour dialoguer avec les États-Unis. "Nous n'avons rien à voir avec les États-Unis," a-t-elle déclaré, qualifiant les spéculations d'un autre "rêve faux" de Séoul.
Pour l'instant, les deux parties semblent satisfaites de monter le volume—laissant tout le monde de l'autre côté du monde se demander combien de temps ce clash sonore frontalier va durer.
Reference(s):
cgtn.com
