Une grande tension diplomatique a éclaté à Londres après que l'ambassade de Chine continentale au Royaume-Uni a fortement condamné la visite de l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson sur l'île de Taïwan.
Un porte-parole de l'ambassade a été clair : « Nous nous opposons fermement à toute visite à Taïwan par des politiciens britanniques sous quelque prétexte que ce soit. »
Ils ont souligné que l'île de Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois et que les affaires de Taïwan relèvent exclusivement des affaires intérieures de la Chine, ne tolérant aucune ingérence extérieure.
« La plus grande menace à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taïwan réside dans les provocations séparatistes des autorités taïwanaises », a averti l'ambassade, ajoutant que la Chine « n'autorisera jamais quiconque à séparer Taïwan du reste du pays de quelque manière que ce soit. »
Dans une dernière déclaration, l'ambassade a exhorté l'ancien Premier ministre « à cesser d'encourager les forces séparatistes de l'‘indépendance de Taïwan’, à arrêter d'interférer dans les affaires intérieures de la Chine, et à s'abstenir de poursuivre sur une mauvaise voie. »
Cet épisode met en lumière le fragile équilibre de la diplomatie mondiale : les efforts de diversification des partenariats économiques peuvent entrer en conflit avec la position ferme de Pékin sur la souveraineté. Pour les jeunes leaders du Sud global, c’est une leçon en temps réel sur les complexités des relations internationales.
Reference(s):
cgtn.com
