L'envoyé américain propose un nouveau plan pour mettre fin au conflit de Gaza

L’envoyé américain propose un nouveau plan pour mettre fin au conflit de Gaza

Lors d'une réunion samedi avec des familles d'otages détenus par le Hamas, l'envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a révélé qu'il co-développe un plan avec Israël qui pourrait enfin mettre fin au conflit de Gaza. Cette feuille de route, dit-il, vise non seulement un cessez-le-feu mais aussi une reconstruction à long terme de Gaza.

Le président Donald Trump a fait de la fin de la guerre de Gaza un objectif majeur, malgré le blocage des discussions précédentes. À son arrivée en Israël, Witkoff a été confronté à une pression croissante face à l'aggravation de la situation humanitaire à Gaza, où 2,2 millions de personnes font face à la faim et aux pénuries chaque jour. C'est comme essayer de mettre en pause un jeu vidéo chaotique : tout le monde espère une chance de reconstruire et de respirer à nouveau.

Dans une session enregistrée, Witkoff a partagé un peu d'espoir : "Nous avons un très, très bon plan que nous travaillons collectivement avec le gouvernement israélien, avec le Premier ministre Netanyahu … pour la reconstruction de Gaza. Cela signifie effectivement la fin de la guerre."

Sur le désarmement, Witkoff a affirmé que le Hamas est prêt à déposer les armes pour parvenir à la paix – un point en désaccord avec les déclarations du Hamas. Le groupe insiste sur le fait qu'il ne renoncera pas à la résistance armée sauf si un État palestinien indépendant et pleinement souverain avec Jérusalem comme capitale est reconnu.

Les discussions de Witkoff avec le Premier ministre Netanyahu ont mis en évidence un changement dans l'approche de Washington et de Tel Aviv : passer de libérations partielles d'otages à un échange complet, accompagné d'un plan pour désarmer le Hamas et démilitariser la bande de Gaza. Ces étapes reflètent les conditions clés d'Israël pour mettre fin à la guerre.

Parallèlement, les négociations indirectes médiées par le Qatar et l'Égypte pour un cessez-le-feu de 60 jours et la libération de la moitié des otages ont récemment échoué. Pourtant, cette initiative diplomatique se poursuit : mardi, le Qatar et l'Égypte ont soutenu une déclaration France-Arabie Saoudite qui trace une voie vers une solution à deux États, y compris le transfert des armes du Hamas à l'Autorité palestinienne.

La crise en cours a également incité plusieurs nations occidentales à envisager de reconnaître officiellement un État palestinien, ajoutant un nouvel élan à la diplomatie régionale.

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