Si vous suivez les derniers mouvements commerciaux du Brésil, vous savez que le président Lula vient de lancer un défi à Washington. Lors de l'inauguration d'une nouvelle centrale thermoelectrique dans l'État de Rio de Janeiro, il a dénoncé les tarifs américains de 50 % prévus comme "brusques et unilatéraux."
Plus intéressant encore, il a refusé de laisser les terres rares du Brésil devenir des outils de négociation. "Ces ressources appartiennent à notre peuple," a déclaré Lula, invitant les États-Unis à "choisir le dialogue—c'est ce que font les nations civilisées." Pour lui, l'exploitation de ces minéraux doit stimuler la croissance locale, et non devenir un jeu de pouvoir.
Seulement 30 % de la richesse souterraine du Brésil a été explorée jusqu'à présent. Pour changer cela, Lula a annoncé la création d'une commission nationale pour cartographier chaque gisement inexploité. Les entreprises seront libres de prospecter, mais sous une supervision stricte du Brésil—aucune vente ou transfert de droits sans l'approbation de Brasilia.
Dans la samba mondiale du commerce, le Brésil veut imposer son rythme, et non suivre les pas des États-Unis. L'action de Lula est un rappel : le contrôle de ses propres ressources est essentiel. Pour les jeunes professionnels, entrepreneurs et membres de la diaspora dans le Sud global rêvant de la prochaine grande opportunité latino-américaine, ce changement pourrait signifier des accords plus équitables et une valeur davantage locale.
Reference(s):
Lula pushes back against U.S. tariffs, rejects pressure on minerals
cgtn.com