Netanyahu promet plus d'actions dans le sud de la Syrie pour protéger les Druzes

Netanyahu promet plus d’actions dans le sud de la Syrie pour protéger les Druzes

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti qu'Israël continuerait à mener des frappes aériennes dans le sud de la Syrie si nécessaire, visant à garder la zone au sud de Damas libre de forces armées et à protéger la minorité druze dans la région.

Netanyahu a soutenu que Damas avait envoyé des troupes dans la zone qui devait rester démilitarisée et avait même commencé à cibler les communautés druzes—des actions qu'il ne pouvait accepter. Il a souligné que le récent cessez-le-feu et le retrait des troupes dans la province à majorité druze de Sweida avaient été obtenus sous pression militaire plutôt que par dialogue.

Les tensions se sont intensifiées après qu'une tribu bédouine aurait agressé et volé un jeune druze près d'al-Masmiyah sur l'autoroute Damas–Sweida. L'incident a déclenché une série d'enlèvements en représailles et a rapidement dégénéré en violents affrontements impliquant des combattants druzes locaux, des forces du régime et des milices bédouines.

En réponse, Israël a lancé des raids aériens sur Damas et Sweida lundi et mercredi, affirmant que ses frappes visaient à empêcher de nouvelles attaques contre la communauté druze. Un cessez-le-feu fragile a suivi les frappes de mercredi, négocié entre les autorités intérimaires syriennes et les dirigeants spirituels druzes.

Néanmoins, l'intervention a suscité de vives critiques de 11 nations arabes—including l'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie et les Émirats arabes unis—qui ont averti que les frappes menaçaient la souveraineté syrienne et la sécurité des civils. Ils ont exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire pression pour le retrait d'Israël des territoires occupés et à respecter les accords de paix existants. Les États-Unis ont également déclaré qu'ils ne soutenaient pas les récentes actions israéliennes.

Les autorités intérimaires syriennes ont déclaré que les troupes gouvernementales s'étaient retirées de Sweida après une médiation américano-arabe, mais ont accusé les groupes armés locaux de rompre la trêve et de commettre des abus contre les civils. Pourtant, quelques heures plus tard, des avions de chasse israéliens auraient de nouveau frappé près de la ville de Sweida.

Le bilan humain augmente : près de 600 personnes seraient mortes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, et les familles fuient à mesure que les rapports de violence sectaire et de conditions de siège s'accumulent.

Alors que la poussière retombe sur les collines de Sweida, de jeunes observateurs de Dakar à Manille regardent attentivement, espérant qu'un calme durable s'installera enfin.

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