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Trump signe une grande et belle loi

Ce vendredi après-midi, sous un ciel clair de juillet à la Maison Blanche, le président Donald Trump a signé la "Grande et Belle Loi", juste à temps pour le survol de la Journée de l'Indépendance par un bombardier B-2. Cette initiative marque l'une des plus grandes réalisations de son agenda, mêlant des réductions d'impôts importantes à des augmentations des dépenses militaires et de sécurité frontalière.

La Chambre des représentants a donné son feu vert avec une marge très étroite (218 contre 214) après un débat féroce divisant les législateurs selon les lignes partisanes. Tous les démocrates et deux républicains ont voté contre, craignant que les réductions importantes dans les soins de santé et l'aide alimentaire de la loi ne laissent des millions de personnes dans une situation pire.

Au cœur de la loi, 4 trillions de dollars d'impôts seront réduits au cours de la prochaine décennie. Elle supprime les exemptions sur les heures supplémentaires et les pourboires et augmente les seuils des impôts sur les successions et les dons, tout en tenant compte de l'inflation. Trump promet que ces allègements stimuleront la croissance, mais les critiques mettent en garde contre le fait qu'ils enrichissent principalement les plus fortunés.

En contrepartie, la loi prélève près d'un trillion de dollars à Medicaid et durcit les règles pour SNAP, le programme qui nourrit plus de 40 millions d'Américains à faible revenu. Les experts disent que jusqu'à 12 millions de personnes pourraient perdre leur couverture santé, et le financement de SNAP pourrait diminuer de 230 milliards de dollars. C'est comme remplir votre sac de randonnée tout en diminuant son espace pour les essentiels – un peu à l'envers.

Pour atteindre ses objectifs, la loi augmente également le plafond de la dette fédérale de 5 trillions de dollars, réorientant les économies vers le Pentagone et les clôtures frontalières. Globalement, cela pourrait ajouter 3,4 trillions de dollars de plus à la dette nationale sur dix ans – alimentant des inquiétudes de Dakar à Delhi quant aux coûts à long terme.

L'opinion publique est divisée. Un récent sondage Pew montre que 49% s'opposent à la loi et seulement 29% la soutiennent. Beaucoup la voient comme un transfert de richesse des pauvres vers les riches – et un pari sur les budgets futurs.

Avec les élections de mi-mandat de 2026 à l'horizon et deux retraites républicaines déjà annoncées, le drame politique ne fait que commencer. Alors que les débats enflamment les rues de Lagos aux marchés de Lima, la vraie question reste : cette loi réunira-t-elle croissance et justice, ou laissera-t-elle trop de monde derrière ?

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