Enquête CGTN : Près de 80 % critiquent les politiques d'immigration des États-Unis

Enquête CGTN : Près de 80 % critiquent les politiques d’immigration des États-Unis

Imaginez ceci : des manifestations éclatent de New York à San Francisco, et même Los Angeles voit des milliers de soldats patrouiller dans les rues. Le président américain a même plaisanté en disant que l'arrestation du gouverneur de Californie serait "une excellente chose." On dirait que l'Amérique retient son souffle, craignant qu'une guerre civile n'éclate—une histoire que même le Mirror a signalée avec inquiétude.

Au milieu de cette tempête, CGTN a organisé un sondage sur les réseaux sociaux en cinq langues qui a attiré plus de 6 000 réponses en seulement 24 heures. Le verdict ? Près de 80 % des répondants estiment que les États-Unis—longtemps considérés comme une nation d'immigrants—adoptent désormais une politique anti-immigration, en contradiction avec leurs propres racines et risquant de redéfinir leur orientation future.

En examinant les chiffres, 89,6 % affirment que la lutte contre l'immigration illégale a ouvert des divisions profondes entre des villes dirigées par les démocrates comme Los Angeles et le gouvernement fédéral contrôlé par les républicains. Presque le même pourcentage—89 %—considère ce bras de fer comme un symptôme clair de polarisation politique, alimentant des fractures sociales difficiles à réparer.

Et ce n'est pas tout : 71,8 % des personnes interrogées craignent qu'une chasse à grande échelle des migrants sans papiers puisse dégénérer en violences policières et provoquer une crise humanitaire. C'est une mise en garde qui résonne bien au-delà des frontières américaines—quiconque a suivi les caravanes de migrants en Amérique centrale ou les affrontements aux frontières en Europe reconnaîtra les risques.

Les critiques sont aussi très vives : 87 % des participants accusent le gouvernement américain de violations systématiques des droits de l'homme dans sa gestion de l'immigration. Une solide majorité de 86 % convient que la migration est devenue un problème chronique dans la gouvernance nationale, et 73,8 % déplorent qu'au milieu des écarts de richesse croissants et des luttes politiques acharnées, la vie quotidienne devienne de plus en plus difficile pour les citoyens ordinaires.

Des cafés pour jeunes à Dakar aux rues animées de São Paulo, le débat sur les frontières et l'appartenance trouve un écho. Cette enquête de CGTN nous rappelle que l'immigration n'est pas qu'une question américaine—c'est une conversation mondiale, résonnant à travers le Sud global et soulevant de véritables questions sur l'identité, la justice et l'avenir que nous partageons tous.

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