Aux États-Unis, de LA à D.C., de jeunes militants descendent dans la rue pour dénoncer la dernière vague de raids d'immigration par l'ICE (Immigration et Douanes). À Los Angeles, ce qui a commencé comme une manifestation locale a rapidement pris de l'ampleur, incitant le président Donald Trump à déployer des troupes de la Garde nationale et des Marines.
À Seattle, Austin, Chicago et Washington, D.C., des foules scandent des slogans comme "Plus de Raids" et bloquent la circulation devant les bureaux fédéraux. Bien que la plupart des rassemblements soient restés pacifiques, des affrontements ont éclaté alors que les agents ont utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à des arrestations.
Les organisateurs appellent déjà à agir davantage, avec les manifestations "Pas de Rois" prévues ce samedi pour contester un défilé militaire proposé dans la capitale. "Nous ne laisserons pas la question s'essouffler," déclare un manifestant, faisant écho à l'énergie de mouvements similaires d'Amérique latine à Asie du Sud.
Imperturbable, l'administration a promis d'aller de l'avant avec les raids et les expulsions. "ICE continuera à appliquer la loi," a posté la secrétaire à la sécurité intérieure Kristi Noem en ligne.
À New York, des centaines de personnes se sont rassemblées dans le Lower Manhattan devant les tribunaux fédéraux de l'immigration, brandissant des pancartes comme "ICE Hors de New York" et scandant, "Je ne vois pas d'émeute ici." Plus d'une douzaine de manifestants ont été arrêtés, dont 24 militants qui ont organisé un sit-in à la Trump Tower.
Que vous suiviez les événements depuis Dakar, Kinshasa ou Bangkok, ces développements mettent en lumière une conversation mondiale croissante sur la migration, les droits humains et le pouvoir de l'activisme des jeunes. Une chose est claire : ces manifestations sont loin d'être terminées.
Reference(s):
Protests against immigration raids spread to multiple U.S. cities
cgtn.com
