Imaginez ceci : un navire nommé Madleen, chargé de fournitures humanitaires et d'activistes (dont la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg !), naviguant en eaux internationales au large de l'Égypte. Il fait partie de la coalition internationale Freedom Flotilla visant à livrer de l'aide à Gaza.
Mais le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé dimanche qu'il avait ordonné à l'armée d'empêcher le navire d'atteindre les côtes de Gaza. "Ils ne passeront pas," a déclaré Katz, accusant la flottille de diffuser de la propagande anti-israélienne liée au Hamas et exhortant l'équipage à faire demi-tour.
La marine israélienne a reçu pour instruction d'intercepter le Madleen et de "prendre toutes les mesures nécessaires" pour appliquer le blocus maritime, que Katz juge crucial pour stopper les livraisons d'armes au Hamas.
Cette mission fait suite à un récent incident où un autre navire de la Freedom Flotilla, le Conscience, aurait été frappé par une attaque de drone en eaux internationales près de Malte.
Israël maintient un blocus strict sur Gaza depuis 2007, resserré davantage après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023. Désormais dans son 21e mois, le conflit a déclenché une grave crise humanitaire : les agences de l'ONU avertissent d'une famine imminente pour les 2,3 millions de résidents du territoire.
Alors que le monde observe, la question reste posée : les efforts humanitaires briseront-ils le blocus, ou les eaux au large de Gaza resteront-elles interdites ?
Reference(s):
cgtn.com
