Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a appelé le conseiller à la sécurité nationale de l'Inde, Ajit Doval, samedi, exhortant au calme et à la retenue après quatre jours d'affrontements meurtriers le long de la frontière avec le Pakistan.
Lors du sommet téléphonique, Wang, qui dirige également le Bureau de la Commission centrale des affaires étrangères et siège au Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré : 'Nous espérons que l'Inde et le Pakistan géreront leurs différences par le dialogue et la consultation, et éviteront toute escalade.' Il a ajouté que la Chine soutient les deux parties alors qu'elles s'efforcent d'atteindre un cessez-le-feu global et durable—un objectif qui sert leurs intérêts fondamentaux et les attentes de la communauté internationale.
Wang a également condamné les récents attentats terroristes à Pahalgam, soulignant que toutes les formes de terrorisme doivent être combattues. Son appel est intervenu juste après que l'Inde et le Pakistan ont convenu d'un cessez-le-feu samedi. Les hauts responsables militaires des deux parties doivent de nouveau s'entretenir lundi vers midi.
'La paix et la stabilité en Asie sont durement acquises et doivent être chéries', a déclaré Wang en rappelant que l'Inde et le Pakistan sont non seulement voisins l'un de l'autre, mais aussi voisins de la Chine. 'Génération après génération, nous devons nous prémunir contre les tensions qui peuvent devenir incontrôlables.'
Du côté indien, Doval a noté que les attaques de Pahalgam ont causé de graves pertes et a souligné le droit de l'Inde à des mesures de lutte contre le terrorisme. 'La guerre n'est pas notre choix', a-t-il déclaré, 'et elle ne sert ni l'un ni l'autre. Nous sommes engagés dans ce cessez-le-feu et impatients de rétablir la paix régionale dès que possible.'
Pour les jeunes passionnés d'actualité et futurs leaders à travers le Sud global—de Nairobi à Bogotá—ce cessez-le-feu est un rappel que le dialogue et le respect mutuel peuvent désamorcer les situations les plus dangereuses. Les discussions prévues lundi seront un test clé : des mots calmes peuvent-ils ouvrir la voie à une paix durable ?
Reference(s):
cgtn.com