À l'aube mercredi, une frappe aérienne israélienne a touché l'école Yafa dans le quartier Tuffah de la ville de Gaza, où des centaines de familles avaient transformé cette école en refuge improvisé, similaire aux centres communautaires abritant des personnes après des tempêtes à travers le Sud global. Les médecins disent que l'explosion a incendié des tentes et des salles de classe, tuant au moins 10 personnes alors que des familles recherchaient frénétiquement leurs biens dans des pièces noircies.
Des témoins ont décrit des flammes léchant des bureaux et des manuels scolaires, avec une fumée lourde comme après un incendie de forêt en été. Les équipes de secours ont eu du mal à atteindre les victimes piégées sous les décombres, gênées par des routes bloquées et des bombardements continus qui ont transformé chaque coin de rue en zone dangereuse.
Le même jour, le ministère de la Santé basé à Gaza a signalé qu'un missile avait également frappé les étages supérieurs de l'Hôpital pour Enfants Durra, endommageant son unité de soins intensifs et détruisant des panneaux solaires, ligne de vie qui maintenait les lumières allumées lors des coupures d'électricité fréquentes. Heureusement, aucune victime n'a été signalée lors de cette frappe, mais les patients et le personnel ont été plongés dans l'obscurité soudaine.
Depuis qu'un cessez-le-feu fragile s'est effondré le 18 mars, plus de 1 600 Palestiniens sont morts dans les opérations israéliennes, selon les autorités sanitaires locales, et des centaines de milliers ont été forcés de quitter leurs maisons. Le système de santé de Gaza est maintenant au bord de l'effondrement, privé de carburant, d'électricité et de fournitures médicales en raison d'un blocus qui a commencé avec l'offensive militaire récente.
L'armée israélienne affirme que le blocus vise à faire pression sur le Hamas pour libérer les 59 otages restants des attaques du 7 octobre. Le Hamas maintient qu'il est prêt à libérer les captifs uniquement dans le cadre d'un accord plus large pour mettre fin à la guerre, une impasse qui montre peu de signes de résolution.
Les responsables de la santé avertissent que de nombreuses victimes se trouvent encore piégées sous les débris ou bloquées le long des routes obstruées par des machines détruites—des bulldozers et pelleteuses qui dégageaient autrefois les chemins reposent maintenant en ruines. L'armée dit qu'elle a frappé 40 de ces engins d'ingénierie pour leur utilisation présumée dans "des actions terroristes", y compris les attaques du 7 octobre.
Cette attaque contre le sud d'Israël, revendiquée par le Hamas, a tué environ 1 200 personnes et retenu 251 otages, selon les chiffres israéliens. Depuis, les autorités de Gaza rapportent que plus de 51 000 Palestiniens ont perdu la vie, un bilan stupéfiant qui met en lumière le coût humain dévastateur de la guerre.
Reference(s):
Israeli airstrikes kill 10 in school housing displaced families
cgtn.com
