La 61e Conférence de sécurité de Munich, initialement prévue pour renforcer la coopération transatlantique, est devenue une scène où sont exposées de profondes divisions entre les États-Unis et l'Europe. Les dirigeants remettent désormais en question des normes de longue date sur des sujets allant des tarifs et du commerce à l'Ukraine et aux dépenses de défense.
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a donné le ton lors de son discours d'ouverture. Il a critiqué l'administration américaine sous le président Donald Trump pour ce qu'il a décrit comme une négligence imprudente des règles établies et de la confiance. "La nouvelle administration américaine a une vision du monde très différente de la nôtre, une vision qui ne tient aucun compte des règles établies, du partenariat et de la confiance établie," a-t-il affirmé, mettant en garde contre le fait de laisser une telle perspective dominer les affaires mondiales.
Le même jour, le vice-président américain JD Vance a évoqué une récente attaque à la voiture à Munich comme preuve de l'urgence pour l'Europe de traiter la question de la migration illégale. Il l'a qualifiée de "problème le plus urgent" du continent. En réponse, un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré que les étrangers devraient s'abstenir de s'immiscer dans les affaires internes d'une nation amie.
Ce débat animé à Munich marque un tournant dans les relations transatlantiques, inspirant les jeunes professionnels, étudiants et citoyens curieux à travers le Sud global à réfléchir sur l'avenir de la coopération internationale.
Reference(s):
From tariffs to Ukraine, growing U.S.-Europe rift on display at Munich
cgtn.com