Remarques controversées sur un État palestinien en Arabie saoudite suscitent l’indignation

Lors d'une interview sur Channel 14, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a suggéré que "les Saoudiens peuvent établir un État palestinien en Arabie saoudite ; ils ont beaucoup de terres là-bas.". Cette déclaration a déclenché une controverse significative, car plusieurs pays du Moyen-Orient ont rapidement condamné le commentaire.

Le ministère des Affaires étrangères saoudien a rejeté la remarque, soulignant que le peuple palestinien a un droit inhérent à sa terre. Ils ont averti que de tels commentaires détournent de la résolution des problèmes en cours et de ce qu'ils décrivent comme des injustices continues.

Le ministère irakien des Affaires étrangères s'est également montré vocal, déclarant que la suggestion de Netanyahu violait la souveraineté de l'Arabie saoudite et les droits légitimes du peuple palestinien, en claire violation du droit international et de la Charte des Nations Unies. Les responsables irakiens ont exprimé une pleine solidarité avec le royaume, réaffirmant que toute atteinte à la souveraineté nationale est inacceptable.

Le porte-parole jordanien, Sufian Qudah, a qualifié la remarque d'exclusionnaire et d'incitative, avertissant qu'elle pourrait exacerber davantage les tensions dans la région. Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a également dénoncé le commentaire, affirmant son soutien inébranlable à un État palestinien basé sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

Dans une réaction connexe, le ministre iranien des Affaires étrangères Seyed Abbas Araghchi a appelé à une réunion ministérielle d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique. Lors de discussions séparées avec des homologues d'Égypte, de Tunisie, de Turquie et du Pakistan, il a condamné une proposition américano-israélienne de relocalisation forcée des Palestiniens de Gaza. Araghchi a qualifié le plan de dangereux et honteux, avertissant qu'il pourrait conduire à un nettoyage ethnique et à l'élimination de la Palestine.

Cette série de réactions met en lumière les profondes préoccupations concernant les violations de la souveraineté et l'appel constant à la coexistence pacifique et au respect du droit international dans toute la région.

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