L’opposition sud-coréenne relance le projet de loi pour un conseiller spécial

Dans un revirement dramatique de la scène politique sud-coréenne, les partis d'opposition ont réintroduit un projet de loi visant à nommer un conseiller spécial pour enquêter sur l'accusation d'insurrection contre le président destitué Yoon Suk-yeol. Après qu'une proposition précédente ait échoué en raison d'une forte opposition des membres au pouvoir, six groupes – dont le Parti démocrate libéral – ont pris une position renouvelée à l'Assemblée nationale.

Le nouveau projet de loi propose une approche plus rationalisée. Deux candidats pour le rôle de conseiller indépendant seront recommandés par le président de la Cour suprême, tandis que l'équipe de procureurs et d'enquêteurs sera réduite à 155, et la période d'enquête limitée à 150 jours. Cette révision intervient alors que les législateurs se préparent à un vote crucial nécessitant au moins deux tiers de soutien parmi les 300 membres de l'Assemblée nationale.

La motion de destitution contre le président Yoon a été adoptée le 14 décembre dernier et envoyée par la suite à la Cour constitutionnelle, pendant laquelle ses pouvoirs présidentiels ont été suspendus. La controverse s'est aggravée lorsque Yoon, nommé par les organes d'enquête comme une figure clé présumée de l'accusation d'insurrection, a déclaré la loi martiale le 3 décembre – une mesure qui a été annulée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.

Cet effort renouvelé pour faire adopter un projet de loi sur un conseiller spécial souligne la nature dynamique et souvent tumultueuse du paysage politique sud-coréen. Alors que les débats se poursuivent, beaucoup observent attentivement pour voir comment ces changements influenceront l'avenir de la responsabilité politique et des réformes dans le pays.

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