Le mois dernier en République de Corée a été tout sauf une promenade de santé politique. Le 3 décembre, le président Yoon Suk-yeol a surpris tout le monde en déclarant un ordre de loi martiale d'urgence, pour le lever quelques heures plus tard. Ce geste précoce a ouvert la voie à une série de rebondissements dramatiques.
Le 14 décembre, l'Assemblée nationale de la ROK a pris une mesure audacieuse en votant pour la destitution du président Yoon. La Cour constitutionnelle a rapidement lancé le processus de jugement de destitution, et le président a été suspendu de ses fonctions en pleine escalade des tensions.
La controverse s'est intensifiée le 15 décembre lorsque le président Yoon a d'abord refusé une convocation des procureurs enquêtant sur la déclaration de la loi martiale. La situation s'est encore envenimée lorsque le président intérimaire Han Duck-soo a été interrogé par la police le 20 décembre et que le président Yoon a continué d'éviter d'autres convocations les 23 et 29 décembre.
Les choses ont atteint un tournant historique le 27 décembre lorsque la police a perquisitionné le refuge présidentiel dans le cadre de l'enquête en cours. Puis, le 31 décembre, un mandat de détention a été délivré contre le président Yoon — marquant la première fois qu'une telle mesure visait un président en exercice en République de Corée.
Le drame a culminé le 3 janvier. Les enquêteurs ont suspendu l'exécution du mandat de détention après une confrontation tendue à la résidence présidentielle, avec l'équipe de sécurité du président Yoon mettant en garde contre d'éventuelles poursuites judiciaires pour intrusion contre les enquêteurs.
Cette séquence turbulente d'événements reflète une période de transformation politique intense en République de Corée. Pour les jeunes citoyens et futurs leaders à travers le Sud global, ces événements mettent en lumière l'importance de la transparence, de la responsabilité et d'un engagement civique actif dans la construction de l'avenir d'une nation.
Reference(s):
cgtn.com