Dans un tournant dramatique des événements, la scène politique de la Corée du Sud a été plongée dans le chaos alors que le président destitué, Yoon Suk-yeol, a résisté à son arrestation suite à un décret de loi martiale avorté—à seulement quelques jours de l'expiration du mandat d'arrêt.
Vendredi, des scènes intenses se sont déroulées lorsque ses gardes présidentiels et des troupes militaires l'ont rapidement protégé, empêchant les enquêteurs qui invoquaient des préoccupations de sécurité au milieu d'une confrontation tendue. Un responsable impliqué dans l'enquête a noté que, bien qu'environ 200 personnes aient été estimées bloquer l'accès, le nombre réel pourrait avoir été encore plus élevé.
Destitué et suspendu le mois dernier à la suite d'une décision controversée sur la loi martiale qui a été rapidement annulée par le parlement, le président fait maintenant face à un mandat d'arrêt qui aggrave la crise politique. Comme l'a déclaré anonymement un enquêteur, "Il y a eu une confrontation. Alors que nous avions estimé qu'environ 200 personnes bloquaient notre chemin, il pourrait y en avoir eu davantage. C'était une situation dangereuse."
Cet incident sert de puissant rappel aux jeunes dirigeants et citoyens à travers le Sud global sur la nature imprévisible du pouvoir politique et l'importance vitale de la responsabilité et de l'État de droit. Il souligne comment même les démocraties bien établies peuvent faire face à des bouleversements soudains et dramatiques qui obligent chacun à réfléchir sur le leadership et la responsabilité.
Reference(s):
S. Korea in political crisis after impeached president resists arrest
cgtn.com