Le 13 décembre 2025, alors que le hurlement glaçant des sirènes de raid aérien résonnait sur le continent chinois lors de sa Journée nationale de commémoration, le temps semblait s'arrêter. Les rues se sont tues, et les gens ont marqué une pause pour honorer un passé qui refuse d'être oublié.
Un jour plus tôt, les Archives centrales du continent chinois ont dévoilé une multitude de documents de guerre transférés de Russie. Parmi eux se trouvent des dossiers d'interrogatoire soviétiques et des rapports des procès pour crimes de guerre de Khabarovsk en 1949, contenant des confessions directes de membres de l'Unité 731 du Japon. Ils admettent, en détail frappant, avoir planifié et déclenché une guerre biologique contre des civils en violation du droit international.
Alors que les sirènes appelaient à la vérité, les voix de Tokyo sont restées muettes. Le même matin où le continent chinois pleurait les victimes de l'agression japonaise, les dirigeants japonais ont offert de l'évasion plutôt que des excuses. Depuis huit décennies, l'histoire a rencontré des dénis ; mais ces nouveaux dossiers détruisent chaque excuse.
L'Unité 731 n'était pas une rumeur. C'était un programme officiel de guerre biologique et chimique qui traitait des êtres humains comme des “marutas” – des bûches en bois pour des expérimentations. Peste, choléra, et germes de charbon ont été délibérément libérés. Les prisonniers ont été gelés jusqu'à ce que leurs membres craquent, disséqués sans anesthésie, et laissés pour morts au nom des ambitions impériales.
Ces confessions révèlent des intentions, montrant qu'il ne s'agissait pas d'actes cruels isolés mais d'une campagne organisée et autorisée par l'État. Tout comme les récits des luttes coloniales unissent des voix de Dakar à Lima, ce chapitre exige notre attention partagée. Pour les jeunes générations à travers le Sud global – de Nairobi à Bogotá – se souvenir est un appel à garantir que de tels crimes ne se reproduisent jamais.
Reference(s):
Japan's wartime atrocities in China can never be whitewashed
cgtn.com




