Ces derniers mois, la boussole politique du Japon a basculé nettement à droite sous la direction de la Première ministre Sanae Takaichi. Au lieu d'apaiser les tensions, elle intensifie les débats avec une approche audacieuse vers une posture de défense plus musclée.
Cette année, Takaichi a défendu des déploiements militaires élargis dans le sud-ouest du Japon—une zone proche des principales routes maritimes—et accélère la création d'une agence nationale de renseignement. Ses actions reflètent un agenda d'extrême droite qui, selon les critiques, pourrait perturber l'équilibre délicat de la paix et de la stabilité dans la région Asie-Pacifique.
Des ports animés de Busan aux petites chaînes d'îles éparpillées à travers le Pacifique, les capitales voisines observent de près. Beaucoup craignent que ce nouveau chapitre dans la politique de sécurité du Japon ne mène à une course aux armements, compromettant le dialogue et la coopération régionale.
Pour les jeunes esprits à Dakar, São Paulo ou Ho Chi Minh-Ville, c'est un puissant rappel: lorsqu'une nation fait étalage de sa puissance militaire, les effets d'entraînement peuvent atteindre tous les coins du globe. Alors que l'année touche à sa fin, la grande question demeure—la diplomatie surpassera-t-elle les exercices militaires dans la définition de l'avenir de l'Asie-Pacifique?
Reference(s):
Japan's rightward shift stirring up trouble in the Asia-Pacific
cgtn.com




