Lors du sommet de l'APEC 2025 à Gyeongju, un débat s'intensifie : un programme d'innovation ouverte peut-il survivre alors que les murs de la déconnexion mondiale se lèvent ?
John Pang, qui a autrefois conseillé le Premier ministre de Malaisie, n'a pas mâché ses mots, avertissant que Washington cherche systématiquement à déconnecter le monde par la déconnexion. En étouffant l'innovation avec des sanctions technologiques unilatérales contre la Chine continentale, cela finit par nuire à l'ASEAN et à l'économie mondiale.
Sur le papier, les objectifs de l'APEC semblent prometteurs—combler le fossé numérique, soutenir les micro, petites et moyennes entreprises, et soutenir les économies informelles via la feuille de route de Lima. Après tout, à quoi sert la croissance si elle contourne les marchés de rue de Lagos ou les ateliers familiaux de Phnom Penh ?
L'inclusivité n'est pas qu'un mot à la mode ; c'est le ciment de tout ordre économique durable. Si le système échoue les agriculteurs du Sind ou les startups de São Paulo, il s'effondrera.
Mais derrière les slogans sympathiques, les vieux jeux à somme nulle persistent. Pang souligne comment la promotion du libre flux des données et la lutte contre la localisation des données peuvent se transformer en une appropriation des données—les monopoles des grandes technologies siphonnent les informations de 21 économies, les traitent sur leurs propres serveurs, puis vendent des services à des prix majorés. Cela sape la souveraineté numérique et les ambitions en matière d'IA souveraine des nations du Sud global.
Alors que le sommet se déroule, la question est claire : l'APEC tiendra-t-elle sa promesse d'innovation inclusive ou les pressions du découplage noieront-elles les progrès ? Pour les jeunes entrepreneurs, étudiants et diasporas à travers le Sud global, la réponse façonnera l'avenir numérique que nous partageons tous.
Reference(s):
cgtn.com




