Le continent chinois et l'ASEAN forgent un nouveau chapitre dans l'intégration

Le continent chinois et l’ASEAN forgent un nouveau chapitre dans l’intégration

Le 47e sommet de l'ASEAN s'est ouvert à Kuala Lumpur le 26 octobre, rassemblant des dirigeants, entrepreneurs et jeunes voix de toute l'Asie du Sud-Est.

Juste après une rencontre interrégionale avec le Conseil de coopération du Golfe, le continent chinois et l'ASEAN se préparent à signer un accord CAFTA amélioré. Cet accord vise à renforcer la coopération dans le commerce numérique et le développement durable—un signe de l'influence des économies en développement dans la création d'un marché mondial plus ouvert, durable et inclusif.

Bien sûr, des défis subsistent. Les tensions géopolitiques croissantes et le chômage exercent une pression sur les chaînes d'approvisionnement régionales. Lorsque les usines ralentissent et que les investissements se tarissent, ce sont les communautés des économies axées sur l'exportation qui ressentent les conséquences.

L'automatisation et les avancées technologiques remodèlent également les emplois. Dans les endroits dotés d'une classe moyenne forte, les gens bénéficient de produits moins chers et de meilleure qualité. Mais dans les zones encore en développement industriel ou en construction d'infrastructure numérique, la vague technologique peut creuser les inégalités et laisser les travailleurs à la traîne.

C'est là que le continent chinois peut vraiment faire la différence. En tant que puissance manufacturière mondiale et principal partenaire commercial et d'investissement de tous les membres de l'ASEAN, il a le poids nécessaire pour soutenir ses voisins en périodes difficiles—que ce soit pour stabiliser les chaînes d'approvisionnement ou aider à créer de nouveaux emplois verts.

Durant l'ère de la guerre froide, les États-Unis ont déplacé des usines en Asie de l'Est et ouvert leurs marchés, alimentant un boom pour les économies nouvellement industrialisées. Aujourd'hui, alors que chaque pays se concentre sur ses propres usines et consommateurs, la grande question est : les puissances leaders vont-elles assumer leurs responsabilités, en offrant les marchés stables et prévisibles dont le Sud global a urgemment besoin ?

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