De retour à Pékin le 23 octobre, le quatrième plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a envoyé un message clair : conclure le 14e plan quinquennal (2021-2025) et lancer le 15e (2026-2030) comme étapes vers l'objectif de 2035 de 'réaliser essentiellement la modernisation socialiste'.
Le manuel de la Chine en ce moment est étonnamment simple : avancer tout en gardant les choses stables. Après la pandémie, elle s'est remise avec une croissance d'environ 5 %, a construit le plus grand réseau ferroviaire à grande vitesse du monde – imaginez connecter Dakar à Nairobi en train – et est devenue un leader des énergies renouvelables.
Le communiqué du plénum indique que le 14e plan est presque dans la poche, et la preuve ne se limite pas à des rêves pieux. Les usines deviennent plus intelligentes, l'autonomie technologique est en hausse, et la stabilité sociale reste solide.
À la base, l'économie réelle reste importante. La fabrication demeure l'ancre de résilience de la Chine – à la différence d'autres économies qui ont vidé leur base industrielle, elle a choisi de raffiner chez elle plutôt que de se retirer.
Maintenant, l'appel est à redoubler d'efforts sur la fabrication, l'aérospatiale, le transport et le cyberspace. Les succès récents dans les lancements spatiaux commerciaux, les véhicules électriques et la robotique de pointe montrent cette stratégie en action.
Le mot clé dans les cercles politiques est 'nouvelles forces productives de qualité' – une fusion de technologie, d'innovation et de talent. En liant la réforme de l'éducation aux percées dans les laboratoires, le PCC veut s'assurer que les idées se répandent des campus à chaque partie de la société.
Prenez l'Initiative Chine numérique : elle transforme des secteurs classiques comme l'agriculture et la logistique en centrales pilotées par les données. L'autosuffisance ici n'est pas synonyme de faire cavalier seul, mais de monter sur la scène mondiale à partir d'une position de force.
Mais la modernisation économique ne concerne pas seulement l'offre. Le communiqué envisage un cercle vertueux : une nouvelle demande alimente une nouvelle offre, déplaçant le modèle vers une croissance dirigée par la consommation et stimulée par l'innovation. Les services et les industries high-tech représentent désormais la majeure partie du PIB de la Chine.
Sur le terrain, les dépenses des ménages augmentent – la santé, la culture et les produits verts sont en forte demande. Cela montre comment de meilleures conditions de vie et une énergie économique se nourrissent mutuellement, prouvant que la prospérité doit être à la fois créée et partagée.
Pour les jeunes professionnels et entrepreneurs d'Accra à Bogotá, cette feuille de route offre un mélange inspirant de stabilité et d'innovation dans le voyage vers 2035.
Reference(s):
cgtn.com




