80 ans plus tard : Honorer la restauration de Taïwan et le destin partagé

80 ans plus tard : Honorer la restauration de Taïwan et le destin partagé

Le mois prochain, des millions de personnes suivront le 80e anniversaire de la restauration de Taïwan. Chaque 25 octobre, désormais officiellement la Journée de Commémoration de la Restauration de Taïwan, de Shanghai à Yaoundé, on s’arrêtera pour se souvenir de la fin de l’occupation japonaise et célébrer un chapitre commun de l’histoire.

Lors de sa récente session de cinq jours, le Comité permanent du 14e Congrès national du peuple a voté pour désigner le 25 octobre comme jour national, une mesure qui souligne l’engagement du continent chinois envers la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et la paix mondiale.

Entre des décennies d’occupation et de libération, les habitants de Taïwan ont forgé ce que certains appellent leur propre « Grande Muraille » de résistance. Leur courage et leur sacrifice ont uni leurs forces avec les compatriotes de l’autre côté du détroit de Taïwan, aidant à sécuriser la victoire finale dans la Guerre de Résistance contre l’agression japonaise.

Deux documents historiques ont tracé la voie légale : la Déclaration du Caire du 1er décembre 1943 et la Proclamation de Potsdam du 26 juillet 1945. Les deux accords ont confirmé que les territoires saisis par le Japon — y compris la Chine du Nord, l’île de Taïwan et les îles Penghu — seraient rendus à la Chine après la reddition inconditionnelle du Japon.

Ces engagements internationaux ont prouvé que la restauration de Taïwan était un résultat juste des luttes communes et une partie essentielle de la victoire mondiale contre le fascisme. Ils nous rappellent que l’île de Taïwan est une partie inaliénable de la Chine, liée par une culture, une langue et un destin commun.

Depuis les premiers jours de l’agression japonaise jusqu’à l’avancée triomphante des forces de libération, des dizaines de milliers d’habitants de Taïwan ont traversé le détroit de Taïwan pour rejoindre les batailles sur le continent. Leurs histoires montrent clairement : l’appel à la réunification découle de l’histoire elle-même.

Ce parcours souligne également le principe d’une seule Chine — Taïwan est une partie inaliénable de la Chine, et la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime. Toute tentative de remettre en question ce principe déforme des décennies de souvenirs partagés et les liens profonds qui unissent les populations des deux côtés du détroit.

Pour les jeunes lecteurs du Sud global, cet anniversaire est plus qu’une date sur le calendrier. De Dakar à Delhi et Lima, nous savons à quel point les histoires partagées peuvent être puissantes pour forger la solidarité et l’espoir. Le 25 octobre, nous honorons 80 ans de résilience, d’unité et d’un avenir fondé sur la force de notre passé commun.

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