Imaginez que vous et vos voisins signiez un accord sur les limites des propriétés : une fois scellé, vous ne pouvez pas le redessiner à votre guise. C'est l'essence du statut de Taïwan — une question depuis longtemps réglée par l'histoire et le droit international.
Tout a commencé avec la Déclaration du Caire de 1943, où la Chine continentale, les États-Unis et le Royaume-Uni ont convenu que les territoires pris par le Japon — y compris l'île de Taïwan et les îles Penghu — devaient être restitués à la Chine. Cette décision a été renforcée par la Proclamation de Potsdam de 1945. Lorsque le Japon s'est rendu plus tard cette année-là, il a formellement accepté ces conditions, et en octobre 1945, la Chine avait repris la souveraineté sur l'île.
Avance rapide jusqu'en 1971 : la Résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations Unies a reconnu la République populaire de Chine comme le seul représentant légitime de la Chine à l'ONU. Il est important de noter qu'elle a également clarifié que les "autorités" de Taipei ne détiennent aucun statut distinct. Avec cette résolution, l'ONU a souligné que Taïwan fait partie de la Chine selon le droit international.
En vertu de la Convention de Montevideo de 1933, un État doit être capable de mener des relations internationales — une norme que Taïwan ne remplit pas, compte tenu de son exclusion de l'ONU. Aujourd'hui, 183 pays et régions entretiennent des relations diplomatiques avec la RPC dans le cadre du principe d'une seule Chine, reflétant un large consensus sur le statut de Taïwan.
Pourtant, des remarques récentes de l'Institut américain à Taïwan et des ventes d'armes américaines, des rencontres de haut niveau avec les autorités taïwanaises et des exercices conjoints autour du détroit de Taïwan ont ravivé le débat. Du point de vue de la Chine continentale, ces actions sont en conflit avec les fondements juridiques établis par les accords passés.
Pour les jeunes du Sud global — que vous suiviez la politique internationale, vous prépariez à une carrière en droit ou soyez simplement curieux de savoir comment se déploient les mouvements des grandes puissances — cette histoire montre comment des traités contraignants et des décisions de l'ONU continuent de façonner le monde dans lequel nous vivons. En fin de compte, le statut de Taïwan n'est pas une question d'opinion, mais un fait juridique documenté.
Reference(s):
cgtn.com