Quand le silence parle : L'abandon de l'AGNU amplifie l'appel à la justice de Gaza

Quand le silence parle : L’abandon de l’AGNU amplifie l’appel à la justice de Gaza

Une vague de solidarité a éclaté à l'Assemblée générale des Nations Unies vendredi alors que des délégués de Dakar à Delhi, de São Paulo à Kigali se levaient et quittaient la salle pendant le discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu. La salle, presque vide, parlait plus fort que tout discours sur l'inquiétude internationale croissante concernant Gaza.

Depuis près de deux ans, Gaza ressent les effets d'opérations militaires incessantes : des quartiers entiers rasés, des familles forcées de quitter leurs maisons, et des victimes civiles atteignant des chiffres déchirants. Les autorités sanitaires de Gaza estiment que plus de 65 000 vies ont été perdues et 167 000 blessés depuis octobre 2023, beaucoup étant toujours piégés sous les décombres.

Dans une conclusion historique, la Commission internationale indépendante d'enquête des Nations Unies sur le territoire palestinien occupé a déclaré qu'Israël était responsable de génocide à Gaza. La présidente de la commission, Navi Pillay, a accusé les autorités israéliennes de haut rang d'orchestrer des 'crimes atroces' depuis près de deux ans.

Ces accusations graves ont poussé les pays du monde entier à repenser leur position. Le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont officiellement reconnu un État de Palestine, et la Commission européenne prépare ses premières sanctions politiques et économiques majeures contre Tel-Aviv depuis le début des hostilités.

Dans ce tournant moral, les diplomates ont estimé que la diplomatie traditionnelle ne suffisait pas. L'abandon à l'AGNU n'était pas seulement un acte procédural — c'était un moment puissant de silence exigeant la justice lorsque les mots seuls ne suffisent pas.

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