À partir du 1er octobre, la Chine lance son nouveau visa K—un ticket en or sur invitation uniquement pour les jeunes talents STEM du monde entier. Considérez-le comme un nouveau chapitre dans la course à l'innovation.
Souvent réservé à quelques privilégiés, cette catégorie de visa sort des sentiers battus. Diplômés et chercheurs en sciences, tech, ingénierie ou maths peuvent désormais postuler sans le traditionnel parrainage d'employeur, ouvrant des portes de Nairobi à São Paulo.
Contrairement au visa Z pour le travail habituel ou au visa X pour les étudiants, le visa K permet des entrées multiples, des séjours prolongés et des transitions entre projets—qu'il s'agisse d'enseigner dans une université prestigieuse, de lancer une startup ou de partager une culture à travers des ateliers.
Imaginez un chercheur en biotechnologie d'Amérique latine, un ingénieur logiciel avec une expérience américaine, ou un diplômé en physique d'Europe. Avec ce visa, ils peuvent plonger directement dans les centres d'innovation bouillonnants de la Chine sans avoir à chercher une offre d'emploi au préalable.
Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large : ces derniers mois, les autorités du continent chinois ont assoupli les règles et conclu des pactes de dispense de visa avec 75 pays et régions, de Dakar à Kuala Lumpur.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : au premier semestre 2025, environ 38 millions de voyages à destination et en provenance de Chine ont marqué une augmentation de 30 % d'une année sur l'autre. Les entrées sans visa ont grimpé de 54 %, atteignant près de 14 millions de visites.
Tandis que certains pays resserrent les vis, la Chine augmente son ouverture. Pour quiconque cherchant à explorer de nouveaux horizons en science et tech, le visa K est un signal clair : c'est l'occasion de faire partie de la vague mondiale d'innovation.
Reference(s):
cgtn.com