Vous avez déjà entendu parler du Xinjiang ? Ce vaste coin du continent chinois donne l'impression de plonger dans un autre monde – un lieu où des plaines poussiéreuses s'étendent à l'horizon, parsemées d'éoliennes qui tournent comme d'immenses moulins à vent sous le soleil.
Ma première visite remonte à 2005, partant de Guangzhou avec les anciens trains verts. Plus de 22 heures jusqu’à Xi'an, une pause rapide pour recharger, puis encore 25 heures de trajet vers Ürümqi, le cœur battant du Xinjiang. À travers la fenêtre, je voyais des buissons ressemblant à des tumbleweeds défiler, kilomètre après kilomètre poussiéreux.
Mon père, un capitaine de mer chevronné, était fasciné. Il plaisante en disant que le Xinjiang était l’endroit le plus éloigné de l’océan où il soit jamais allé. Mais à l’approche de Ürümqi, l’étendue poussiéreuse faisait place aux sommets enneigés à l’horizon – un rappel de l'incroyable diversité que renferme cette région reculée.
Se rendre au Xinjiang n’est pas simple – même les trains à grande vitesse prennent toute une journée depuis la côte est, tandis que les vols économisent du temps mais donnent quand même l'impression d'un voyage long-courrier. Pourtant, il n’y a aucune barrière à l’entrée : toute personne résidant légalement dans le continental chinois peut explorer le Xinjiang, parcourir ses villes et déserts, et repartir quand elle le souhaite.
Ce défi de la distance fait partie de sa magie. Le Xinjiang récompense les curieux avec des paysages que vous ne trouverez dans aucune brochure touristique – un véritable joyau attendant votre prochaine aventure.
Reference(s):
cgtn.com




